« Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit: « Sois le berger de mes agneaux ». Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis ». Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? »Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. »Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis ». (Jean 21, 15-17)
La résurrection de Jésus est la grande fête de l’Amour : la vie donnée de Jésus de Nazareth à son Père et à nous tous, a été exaucée. La résurrection nous annonce donc que, malgré l’expérience de la fragilité de l’amour que nous faisons dans notre vie quotidienne à travers la trahison, la haine, la violence, la guerre, la mort etc., seul l’amour peut les traverser. Toutes ces blessures sont « guéries » en Christ ressuscité dans une nouvelle humanité. Par conséquent la seule question que Jésus pose à Pierre est de savoir si ce dernier l’aime. Car l’amour seul est digne de la foi.
Aimer Jésus, c’est un processus. C’est un travail de longue haleine qui doit toujours être repris. Ce n’est pas acquis une fois pour toutes. Car cet amour inclut aussi bien mes frères, mes sœurs que mes ennemis. Aimer Jésus me permet d’être davantage fidèle à l’image de Dieu ici et maintenant.
Réflexion spirituelle d'avril 2025 à télécharger